Comme chaque année depuis 1997, le 2 février est la journée mondiale des zones humides. Elle célèbre l’anniversaire de la signature en 1971 de la convention de Ramsar (Iran). Celle-ci vise à conserver et utiliser de manière durable les zones humides. Cette journée est donc l’occasion de communiquer auprès du grand public sur l’importance de ces écosystèmes.
Les zones humides pour un avenir urbain durable
Pour 2018, le bureau de la convention de Ramsar a choisi le thème « Les zones humides pour un avenir urbain durable ». Ainsi, dans un contexte où le développement des villes s’accélère, cette journée permet de mettre en évidence le rôle primordial des zones humides pour notre sécurité, notre bien-être et nos modes de vie.
Cet évènement arrive à un moment où des crues importantes sont actuellement en cours dans notre pays. Elle nous rappelle que ces milieux ont un rôle capital dans l’atténuation des effets des inondations.
Aller plus loin que la protection
En France, le cadre réglementaire impose de prendre en compte les zones humides dans les projets d’aménagements (éviter, puis réduire et enfin compenser les impacts). Cependant, ce n’est pas suffisant. Les zones humides et leurs fonctionnalités continuent de subir des pressions et se dégradent toujours un peu plus (1). C’est Pourquoi, seule une approche offensive visant à restaurer et réhabiliter ces milieux peut améliorer la situation.
Pour ce faire, les zones humides doivent être considérées comme des éléments essentiels au développement de nos territoires, selon une approche systémique et transversale. En effet, il ne faut pas oublier que ces milieux, tout comme l’ensemble des écosystèmes, sont un capital essentiel à notre bien-être, notre sécurité et notre économie.
Pour en savoir plus sur la Journée Mondiale des Zones Humides : http://www.worldwetlandsday.org
(1) Source : CGDD-SOeS, 2012. « L’évolution des zones humides entre 2000 et 2010. Des pressions toujours fortes ». Paris : CGDD-SOeS. 4 p. (collection Le Point Sur, n° 144).